Il y a bien sûr, « Danser encore », la chanson éponyme de cet EP, hautement contagieuse, que des gens ont repris partout en France et au-delà, lors de flashmobs ou de rassemblements pour défendre la culture et le lien social.
Une chanson dans laquelle HK se montre fidèle à lui-même, joyeusement irrévérencieux, réfutant l’étiquette de « non essentiel » avec la verve poétique qu’on lui connait depuis toujours, défendant l’idée que la musique peut aider à soigner les cœurs et les âmes et qu’en temps d’épidémie, ce n’est pas rien.
Mais il y aussi dans cet EP quelques nouvelles perles à enfiler au collier de nos amis saltimbanques : « Dis-leur que l’on s’aime, dis-leur que l’on sème », « Laissez-nous travailler » ou encore une reprise enjouée de « La non-demande en mariage » de Georges Brassens, sans oublier « Le temps des cerises » version HK.
Car oui, il y a quelque chose dans ce disque qui nous parle d’un autre demain, fraternel et apaisé. Son titre aurait presque pu être « Rêver encore ». C’est d’ailleurs par un rêve que le disque se termine, quand HK nous chante « Toi et moi, ma liberté », retrouvailles improbables au soir d’une grande tempête.
Pour cet EP, aux côtés de ses compagnons historiques, HK s’est entouré de nouveaux ami.e.s musicien.e.s, une belle équipe qui maîtrise l’art du swing, dans la tradition des artistes de rue et du chapeau qui tourne ; Ou quand violon, guitares, accordéon, sax et trombone nous font nous lever de nos chaises et nous communiquent une irrésistible envie de… danser encore !